mercredi 7 mars 2018

Saint Laurent du Maroni: le marché

   Saint Laurent du Maroni, c'est là où a débuté notre premier séjour en Guyane, il y a presque 30 ans.
   A l'époque c'était un peu le bout du monde. En arrivant de Cayenne, il fallait déjà passer le check point, un barrage de gendarmerie où on présentait ses papiers. 
   La route s'arrêtait à Saint-Laurent. Si on voulait aller plus loin, la seule voie de communication était le fleuve.
   Théoriquement, le Maroni, qui constitue la frontière avec le Surinam était infranchissable, la frontière étant fermée à cause de la guerre civile qui sévissait alors chez nos voisins.
  Pourtant, les pirogues transportant melons d'eau (pastèques), brisures de riz ou poulets traversaient régulièrement le fleuve les veilles de marché. Au milieu des stands essentiellement approvisionnés par les agriculteurs Hmongs de Javouhey, les Surinamaises ouvraient leur cabas à carreaux rouges et bleus pour proposer leurs produits.
   Aujourd'hui, la situation au Surinam s'est apaisée, la frontière est ouverte et les Surinamais officient légalement.
   Le marché s'est bien développé, tout comme la ville qui comptait 13000 habitants à l'époque, et près de 45000 aujourd'hui. Beaucoup pensent que dans la prochaine décennie, Saint Laurent sera la ville la plus peuplée de Guyane, devant Cayenne.
   



Mandarines, ramboutans et fruits de parépou






  A la fin du marché, les commerçants Surinamais attendent la pirogue du retour.
Le Surinam, c'est juste en face.



   Nous avons essayé de remettre nos pas dans ceux de notre jeunesse, avec émotion évidemment.
Ce retour vers notre passé mérite bien plusieurs articles.
   Après ces images de marché, je vous ferai découvrir d'autres aspects de cette ville.


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